Star Wars La lumière des Jedi - Charles Soule

Quel chapitre !!! Quelle mise en bouche !! J'en redemande !

Ajout de la couverture officielle

J'ai eu la chance de pouvoir le commencer en avant première et je dois dire qu'avec les 100 premières pages j'ai déjà pris une grosse claque !
Il sort aujourd'hui. Ruez-vous chez votre libraire ! Ce roman annonce du lourd !

Nous sommes 200 ans avant les événements de la Menace fantôme.
C’est l'âge d’or des Jedi.
Le bacta voit le jour, doucement.
L’hyperespace est encore mal connu. Seule la famille San Tekka a les capacités d’ouvrir de nouvelles voies, à ses risques et périls.
Les Hyperdrives sont également peu fiables et une erreur de calculateur, ne serait-ce que d’un iota, peut vous laisser à la dérive.
Prospecteurs et colons se déploient pour étendre la république aux confins des systèmes.

Ne tournons pas autour du pot, La lumière des Jedi est un roman incroyable, je dirais même indispensable à tout fan de la saga. Il pose les bases d’une nouvelle période qui s’annonce riche en tous points.

Annoncé dans les divers résumés, la première partie se concentre sur l’événement majeur a l’origine de tout ce qui se passera ensuite : un cataclysme hyperspatial.
Une catastrophe d’envergure « stellaire », étonnante, troublante pour qui connait l’univers Star Wars et les lois de l'hyperespace depuis tant d’années. Des millions de vies sont en jeu.

La lecture du premier chapitre, il y a quelques semaines, avait déjà été une sacrée mise en bouche : plutôt « posé » dans les premières pages, celui-ci prend son temps pour assembler les pièces d’un puzzle qui éclate en toute fin. Et ce rythme, Soule va le garder tout au long des chapitres, tendus, haletants.

Charles Soule apporte un récit très innovant sur de multiples points : par exemple, je crois que c’est la première fois que je vois un usage de la Force tel qu’il est décrit ici. Le fait notamment qu’un jedi puisse permettre à toute un groupe d’autres jedi d’être connectés, d’avoir une perception commune et cohérente, leur permettant d’avoir une vue globale de l’action. Et de procéder à une attaque coordonnée dans des lieux éloignés. Suivant le « chant de la Force » comme l’explique Avar Kriss, nouvelle Maitre Jedi emblématique.
Je ne crois pas, non plus, avoir déjà lu de description sur le fonctionnement de l’hyperespace. Bref, c’est passionnant !

Mais ce n’est pas tout. Qui dit nouvelle période, dit nouveaux concepts : vaisseaux, droides, politique, agriculture,... tout y passe. L’auteur se réapproprie totalement l’univers créé jusque là et on ne s’en lasse pas. Il nous fait parcourir l’ensemble de la galaxie, de planètes déjà connues à d’autres secteurs encore inédits. C’est foisonnant !

Côté personnages nous ne sommes pas en reste : Jedi, officiers de la République, sénateurs,… et les petits nouveaux : les Nihils.
Comme leur nom l’indique ils ont pour but le néant et la destruction. « Surgissant de nulle part, ils ne laissent que la crainte de leur retour ». Ils pillent, tuent et détruisent. Je dois avouer qu’au départ j’étais un peu sceptique à la lecture des Nihils que je trouvais presque caricaturaux. Au fil des pages on se rend vite compte que ce n’est pas le cas, leur fonctionnement, leurs attitudes, leur style de vie sont bien plus intéressants qu’il n’y parait.

Si je ne devais garder en mémoire qu’un ou deux personnages de ce roman, il s’agirait surement du duo maître/apprenti entre Loden Greatstorm et Bell Zettifar. Leur relation n’est pas sans rappeler le duo Kenobi/Skywalker mais à l’inverse ! Le maitre est fougueux alors que le disciple est plus raisonné. Bell, justement, fait une très belle description de l’usage du sabre laser pour conclure «  qu’il n’y a pas de dommages collatéraux avec un sabre laser ».
Et puis il y a des Jedi plus surprenant comme Sskeer le trandoshan ou le très humble Burryaga qui semble avoir une sensibilité particulière à la force.

En conclusion, la lumière des Jedi est un roman très cinématographique. En plus d’être un pur Space opéra, tous les codes du film catastrophe sont là, complétés par des rebondissements et des points de vue multiples.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti autant de choses avec un roman Star Wars. Il y a pourtant de très bons romans issus du Canon officiel, mais j’ai toujours eu le sentiment de récits un peu « déjà vus » malgré tout.
Un vent de fraîcheur souffle sur Star Wars et ça fait un bien fou ! Jetez vous sur ce très bon roman et lancez vous à la découverte de la Haute République !

Saluons cette sortie à peine 2 mois après celle des US ! Bravo à Pocket.
Un grand merci à Laure et Lucille pour l'envoi d'une belle repro en plus de ce roman.
(Même si mon facteur n'a pas compris qu'il ne fallait pas plier l'enveloppe )

Si vous êtes fan de l'ancien UE et frustré par le canon officiel, ne doutez pas de l'intérêt de ce roman

Un retour intéressant ! J'attend de recevoir le bouquin. Peut-être vais-je renouer avec l'UE Canon après de trop nombreuses déceptions pour continuer

J'ai une question à laquelle tu ne pourras répondre qu'avec ton sentiment personnel évidemment :

Selon toi, la création récente de l'hyperdrive en -200 rend-t-elle caduque tout ce qui a trait à l'Ancienne République, KOTOR, etc ? Ou son aspect mal connu permet-il tout de même une utilisation via des routes commerciales balisées ?

En d'autres termes ma question est : est-ce encore le far west au-delà du noyau central ou pas ?

C'est une bonne question.
De ce que j'ai pu lire dans ce roman, je ne vois pas comment Kotor pourrait être inclus dans cette chrono. Effectivement, le concept d'hyperespace est encore tout jeune ici, et les envies d'évolutions sont nombreuses à la fin du bouquin.
Je me suis même dit que c'était assez tardif, dans la chronologie, comme découverte lorsqu'on connait l'ampleur de l'univers.

Et d'un autre côté on sait très bien que Kotor ne faisait malheureusement pas (encore) partie du Canon officiel.
Désormais c'est une certitude

papy a écrit:

C'est une bonne question.
De ce que j'ai pu lire dans ce roman, je ne vois pas comment Kotor pourrait être inclus dans cette chrono. Effectivement, le concept d'hyperespace est encore tout jeune ici, et les envies d'évolutions sont nombreuses à la fin du bouquin.
Je me suis même dit que c'était assez tardif, dans la chronologie, comme découverte lorsqu'on connait l'ampleur de l'univers.

Et d'un autre côté on sait très bien que Kotor ne faisait malheureusement pas (encore) partie du Canon officiel.
Désormais c'est une certitude

Effectivement, KOTOR n'est pas canon. Mais Darth Bane par exemple n'a-t-il pas été canonisé via son apparition dans The Clone Wars ?

On jugera sur pièce